« Je suis grand maintenant ! » Qui ne connait pas ce slogan de Pampers qui est un hymne à la fierté d’être propre et enfin « un grand ». Aaaaaah! Si seulement le désir de devenir grand suffisait pour que votre enfant devienne propre. On sait tous que, malheureusement, c’est un processus plus complexe qui soulève nombre de questions chez les parents :

Tant de questions qui trouveront réponse dans cet article qui démystifie pour vous l’apprentissage de la propreté. Assoyez-vous bien (sur votre petit pot 😝), c’est parti !

À quel âge commencer l’apprentissage de la propreté ?

La propreté ne s’enseigne pas (eh non !). C’est un apprentissage que seulement l’enfant peut faire et notre rôle, en tant que parent, consiste à le soutenir et à l’encadrer dans ce processus.

Saviez-vous que c’est environ à l’âge de 2 ans qu’un enfant reconnait la sensation que ses organes sont pleins ? C’est ensuite qu’il apprend et ressent le moment où il est sur le point de faire pipi et caca.

Comment savoir si mon enfant est prêt

Comme chaque enfant se développe à son propre rythme, l’âge n’est pas un indicateur très important. Soyez plutôt attentif aux signes qui indiquent qu’il est prêt. Il :

Quelles sont les étapes pour apprendre la propreté chez mon enfant ?

Vous pouvez cocher plusieurs signes de la liste ? Super ! Vous pouvez commencer le processus d’apprentissage de la propreté. Armez-vous de patience et de bienveillance, car ce processus varie entre 3 et 6 mois.

Étape 1 : choisir le bon moment

On dit souvent qu’il n’y a pas de bon moment pour rien dans la vie, mais pour commencer l’apprentissage de la propreté, certains moments sont mieux que d’autres.

L’été est souvent une période recommandée simplement parce que c’est plus facile et agréable de retirer ses vêtements s’ils souillés. De plus, c’est le moment où le stress, tant chez les enfants que les parents, est à son plus bas. Stress et apprentissage ne font pas bon ménage.

Ainsi, vous devriez éviter le début de l’apprentissage de la propreté en période de stress comme un déménagement ou l’arrivée d’un nouvel enfant, par exemple.

Étape 2 : familiariser son enfant

Au tout début, il y aura le petit pot. Ensuite viendra le siège adaptable sur la toilette et finalement la toilette.

Installez le petit pot près de la toilette et expliquez à votre enfant à quoi il sert. Invitez-le à s’y asseoir pendant que vous faites vos besoins (oui, oui !), car l’enfant apprend beaucoup par imitation. De toute manière, avouez que vous êtes rarement tranquille lorsque vous êtes assis sur la toilette. Mieux vaut tourner la situation à votre avantage et à celui de votre enfant par le même fait.

Pourquoi le petit pot et non la toilette ? Parce que votre enfant s’y sent plus en sécurité. On a tous le souvenir de la désagréable sensation de tomber dans la cuvette. De plus, ce sera plus facile pour votre enfant de faire caca. En effet, l’appui des pieds au sol est essentiel pour bien utiliser les muscles de la région anale qui permettent l’éjection des selles.

Étape 3 : établir une routine

Tout comme pour les repas et le dodo, l’apprentissage de la propreté nécessite une routine. Voici les moments où proposer à votre enfant de s’asseoir sur le petit pot :

Étape 4 : retirer la couche

Votre enfant utilise le pot de plus en plus ? Génial ! Vous pouvez lui retirer sa couche durant le jour. Profitez-en pour célébrer l’événement. Il est normal que de petits accidents suivent le retrait de la couche. Rappelez souvent à votre enfant d’aller sur le petit pot, surtout lorsqu’il est concentré à jouer.

À cette étape, évitez de le disputer s’il s’échappe. Dédramatisez ses échecs en lui rappelant ses réussites et félicitez-le pour chacune de ses réussites.

Étape 5 : retirer la couche la nuit

Votre enfant reste propre toute la journée et sa couche est demeurée sèche pendant plusieurs siestes ? Il est temps d’oser la retirer pour la nuit. De petits accidents de parcours surviendront sûrement. Afin de réduire les dégâts, recouvrez le matelas d’un couvre-matelas imperméable.

Quelles sont les astuces pour faciliter l’apprentissage de la propreté chez mon enfant ?

En espérant que cet article vous aura fourni les réponses à vos questions. Si vous cherchez une manière de célébrer le moment où votre enfant sera propre, nous vous proposons de lui faire le cadeau d’une histoire personnalisé qui saura certainement le réjouir telle que L’apprenti chevalier : un livre où votre enfant réalisera son rêve de devenir chevalier/chevalière !

Mathieu vient tout juste d’emménager en colocation dans son premier appartement avec son ami Justin. Après quelques jours, devant son panier à linge sale qui a atteint sa capacité maximale, Mathieu se dit qu’il serait peut-être temps de faire une brassée de lavage.

Il arrive devant la machine à laver. L’angoisse lui prend. Il n’a aucune idée comment elle fonctionne. Il va donc demander de l’aide à son coloc Justin qui, surpris, ose lui poser LA question :

« Tu n’as encore jamais fait ton lavage ? »

Mathieu de répondre :

« Non ! Ma mère l’a toujours fait pour moi. »

En tant que parent, on souhaite tous qu’un jour notre enfant puisse attacher ses lacets lui-même, s’habiller seul, se faire à déjeuner et, éventuellement, savoir faire son lavage. La limite semble mince entre « aider son enfant » et « nuire au développement de son autonomie » parce que trop aider son enfant en faisant les choses à sa place, ce n’est pas, à long terme, lui rendre service (Mathieu pourrait vous en parler).

Alors, comment aider son enfant sans nuire au développement de son autonomie ? Tout réside dans votre rôle de guide, car on n’enseigne pas l’autonomie à son enfant, on l’accompagne dans l’apprentissage de SON autonomie. Voilà 3 conseils qui feront de vous un parfait guide.

Enseigner/expliquer, oui !

Confucius disait : « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Ainsi, pour être un bon guide dans le développement de l’autonomie de votre enfant, mieux vaut enseigner et expliquer que faire à sa place.

Par exemple, pour qu’il s’habille lui-même, habillez-vous en même temps que lui pour lui montrer chaque étape.

« Regarde ! Je mets tout d’abord mes bas. Ensuite, j’enfile mes pantalons. Je suis capable de les enfiler debout, mais ce sera plus facile pour toi de le faire d’abord assis au sol. On doit entrer une jambe à la fois, comme je le fais, et ensuite monter les pantalons jusqu’à la taille. »

On vous entend penser : « Oui, mais c’est plus long quand mon enfant s’habille ! Le matin, on est pressé. On n’a pas le temps qu’il s’habille par lui-même. »

Désolé, mais ce n’est pas à l’enfant à s’adapter à l’horaire, mais plutôt l’horaire qui doit s’adapter à l’enfant. Ainsi, prévoyez 10 minutes de plus à votre horaire afin que votre enfant puisse s’habiller lui-même. Il finira bien par prendre de la vitesse.

Expérimenter, oui !

Vous venez d’enseigner/expliquer à votre enfant à plier des débarbouillettes et il s’entête à faire différemment ? Ne perdez pas votre bonne humeur et votre patience à lui imposer votre manière de faire les choses (même si ça vous démange). C’est normal que votre enfant souhaite explorer d’autres manières de faire pour aboutir au même résultat. L’expérimentation est une part essentielle au développement de l’autonomie d’un enfant.

Sa manière se solde par un échec ? Évitez les phrases comme « Tu aurais dû faire comme je t’ai montré ! » ou bien « Non, on ne fait pas ça comme ça. » En plus de tuer l’envie de demander de l’aide, ces phrases ruinent la confiance en soi, l’estime de soi, la débrouillardise et la prise d’initiative. En résumé, elles nuisent au développement de l’autonomie.

Optez pour des formules plus encourageantes et constructives telles que :

Faire des erreurs, oui !

Vouloir éviter à son enfant de commettre des erreurs, c’est le priver d’apprentissages précieux qui contribuent au développement de l’autonomie. Ainsi, faites des erreurs une occasion d’apprendre et de développer de nouvelles compétences chez votre enfant.

Votre enfant renverse son lait ? Évitez de le chicaner. Proposez-lui plutôt de vous aider à nettoyer et, par le même fait, montrez-lui comment éponger le lait avec un chiffon. Le nettoyage n’est donc pas vu comme une punition, mais plutôt comme un geste normal de réparation à la suite d’un dégât.

Trois conseils simples, n’est-ce pas ? Et pourtant, ils seront vos meilleurs outils pour devenir des guides dans l’apprentissage de l’autonomie chez votre enfant. Un jour, votre enfant saura lire seul ! Mais en attendant, rien de tel qu’un livre personnalisé dans lequel il est le personnage principal pour lui donner envie d’apprendre !

Voici quelques-uns de nos livres personnalisables qui ne manqueront pas de donner la piqure de la lecture à vos petits :

Les petits poissons dorés (Gold Fish), les biscuits de la Pat Patrouille, les céréales de la Reine des neiges… On ose les appeler des collations. Certes, ce sont des solutions rapides que votre enfant peut se mettre sous la dent. Mais côté nutritif, on repassera.

Élevées en sucre et en sel, pauvres en vitamines, minéraux et protéines, ces collations satisfont les papilles gustatives des enfants, mais leurs estomacs, eux, restent sur leur faim.

On doit commencer à éduquer son enfant à une saine alimentation lorsqu’il est tout petit. Trop jeune pour faire la différence entre ce qui est sain et ce qui l’est moins, voilà où nous, les parents, servons de guide pour l’éclairer dans ses choix.

Nathalie Quirion, nutritionniste, vous propose d’être votre guide pour, qu’à votre tour, vous le deveniez pour votre enfant. Comment ? En vous renseignant d’abord sur tout ce que vous devez savoir sur l’alimentation de votre enfant et en vous partageant ses 12 meilleures idées de collations rapides et santé.

L’alimentation chez les enfants (2 à 10 ans) : ce qu’il faut savoir

Éviter les aliments légers et faibles en gras
Pour que ces aliments soient goûteux, on y ajoute du sel ou du sucre. De plus, comme votre enfant est dans sa période de croissance et qu’il passe ses journées à dépenser son énergie, le gras est pour lui un allié en tant que soutien énergétique. Avocat, yogourt, fromage et lait 2 % sont des sources de bon gras.

Fuir les produits transformés
Faibles en éléments nutritifs et élevés en sucre ajouté et en sel, les produits transformés sont à proscrire le plus possible de votre frigo et garde-manger. Privilégiez les aliments frais (fruits et légumes) et les mets faits maison.

Éviter les boissons sucrées
La dose de sucre quotidienne recommandée au Canada pour un enfant est entre 15 et 40 grammes. À titre d’exemple, ½ tasse de jus d’orange contient 12 grammes sucre, donc presque l’équivalent de la dose de sucre à ne pas dépasser. Vous comprenez donc pourquoi il faut privilégier l’eau, le lait et les boissons végétales (de soya, d’amande…). 

Prioriser les aliments qui contiennent les vitamines essentielles à la croissance

3 collations par jour : mythe ou réalité ?

Réalité ! Vos enfants peuvent manger 3 collations par jour (une en avant-midi, une en après-midi et une en soirée). Pour celle en soirée, il est préférable de la donner 2 h avant le coucher. Toutefois, si votre enfant dort mal le ventre vide, il peut manger avant le coucher des aliments faciles à digérer comme des légumes ou des fruits, des craquelins de type Triscuit ou Fins au blé, du yogourt et du fromage).

6 collations rapides et santé

Presque sans préparation, ces collations seront vos « dépanneurs ».

  1. Crudités avec du houmous ou trempette à base de yogourt
  2. Fromage et compote de fruits non sucrée
  3. Noix et fruits séchés (canneberges, bleuets, raisins, bananes)
  4. Yogourt grec et petits fruits
  5. Galette de riz tartiné de beurre de soya (sans arachides – idéal pour l’école)
  6. Craquelins avec tranches d’avocat ou guacamole

6 recettes pour des collations rapides et santé

Préparées en deux temps, trois mouvements, ces collations plairont à tous les enfants, même les plus difficiles.

  1. Écorce toute garnie : une collation fraîche et amusante

collation santé

(Photo : Cuisine futée, parents pressés)

Pour la recette, c’est par ici !

  1. Muffins aux dattes, pruneaux séchés et raisins secs : une collation sucrée naturellement par les fruits

Pour la recette, c’est par ici !

  1. Biscuits au gruau et au miel : la collation que vos enfants redemanderont

Pour la recette, c’est par ici ! Note : pour de meilleurs gras, vous pouvez remplacer l’huile de tournesol ou de canola par un autre type d’huile.

  1. Pouding au beurre d’arachide à base de tofu : une collation crémeuse, soutenante et facile à digérer

(Photo : Trois fois par jour)

Pour la recette, c’est par ici !

  1. Boules d’énergie coco-canneberges : la collation avec 6 ingrédients et sans cuisson

(Photo : O’Gleman Média/Maude Chauvin)

Pour la recette, c’est par ici !

  1. Muffins verts aux épinards et banane : une collation colorée qui camoufle les épinards

(Photo : Jojo dans le frigo)

Pour la recette, c’est par ici !

Vous pourrez trouver une tonne d’autres recettes sur le site de Maman mange bien, un site que Nathalie affectionne particulièrement.

Voilà ! Avec tous ces conseils, vous êtes plus qu’outillé pour devenir un super guide de la saine alimentation pour vos enfants. Pour alimenter leur esprit, rien de mieux que l’un de nos livres personnalisables. En voici quelques-uns qui sauront ravir vos minis :

 

Je suis à la fois la bête noire des enfants et des parents.

Je suis source de disputes, de larmes, de colère et de frustration.

Je rime avec désespoir.

Qui suis-je ?

Les devoirs!

Non, mais qui a eu cette idée folle un jour d’inventer les devoirs ? À la simple vue d’un cahier d’exercices, des parents sentent l’angoisse monter parce que, tout comme leur enfant, leur inconscient en a fait une association négative et anxiogène.

Déjà en changeant le nom « devoir » pour révision, pratique ou exercices, ça sonne beaucoup moins comme une obligation. On ne sait pas pour vous, mais quand on a le devoir de faire quelque chose, c’est rarement par plaisir. On a presque l’image en tête de quelqu’un qui nous pointe sévèrement du doigt et qui dit : « TU DOIS FAIRE ÇA ! »

Bref, pas étonnant que le mot « devoir » créer une dégringolade de la motivation, jusqu’au fond des talons de votre enfant. Sans motivation, impossible de faire faire quoi que ce soit à un adulte. Imaginez à un enfant.

Selon Marie-Sophie Guillemette d’Entre Guillemets, entreprise spécialisée en soutien pédagogique pour parents et enfants, 4 clés sont essentielles pour garder la motivation de votre enfant pour faire ses devoirs. Vous voulez les connaître, n’est-ce pas ? Elle nous les partage dans les lignes qui suivent.

Clé no 1 : Donner du sens aux devoirs

Plusieurs détestent marcher pour marcher, car marcher sans destination précise, à quoi ça sert ? Si l’enfant ne trouve pas de sens aux devoirs qu’il doit réaliser, la motivation ne sera pas au rendez-vous. Ainsi, il faut savoir donner une importance, un but, un objectif ou une utilité aux devoirs.

Marie-Sophie raconte qu’une fillette de 5e année qu’elle accompagnait n’avait aucune motivation à apprendre l’anglais, donc, par la bande, à faire aussi ses devoirs d’anglais. Un jour, elle lui a posé des questions sur ce qu’elle aimait, ce qui la passionnait. La fillette adorait le maquillage. Au fil de la conversation, elle a mentionné qu’elle voulait devenir une artiste maquilleuse de renom pour maquiller les plus grandes vedettes, comme Britney Spears (qui à l’époque était au top de sa carrière). Marie-Sophie lui a simplement répondu : « Britney Spears? Wow ! J’avoue que ce serait génial ! Mais, dis-moi, Britney Spears, elle parle quelle langue ? ». Comprenant que les grandes vedettes parlent anglais, la jeune élève a trouvé un sens à l’apprentissage de l’anglais. Résultat ? La motivation était enfin au rendez-vous !

De plus, faites preuve d’ingéniosité et mettez les apprentissages de votre enfant en contexte. Par exemple, si pour lui savoir calculer l’aire d’un carré est inutile, proposez de repeindre sa chambre de sa couleur préférée et demandez-lui combien de gallons de peinture seront nécessaires. Ainsi, il comprendra que cette formule mathématique est utile dans certaines situations de la vie quotidienne.

Clé no 2 : Impliquer votre enfant dans l’horaire et la manière de faire ses devoirs

Impliquer votre enfant dans la mise en place de la routine entourant la période des devoirs, c’est lui enseigner à faire des choix. Évidemment, c’est selon son âge et son degré d’autonomie.

Par exemple, faites-le décider par quelle matière il souhaite commencer (français, mathématique, anglais) et à quel moment il préfère faire ses devoirs (matin, au retour de l’école, après le souper). Plus vous impliquez votre enfant, plus il sera motivé.

Clé no 3 : Rendre les devoirs amusants

Faire ses devoirs assis sur une chaise, c’est tellement OUT ! Ce qui est IN, c’est demander à votre enfant la façon dont il souhaite réviser ses apprentissages.

Votre enfant aime :

L’objectif ultime, c’est que votre enfant révise et comprenne la matière. La manière dont il s’y prend n’a aucune importance. Alors, en tant que parent, soyez plus futé que votre enfant et faites-lui réviser ses matières sans qu’il s’en rende compte, comme en jouant à des jeux de société éducatifs, en lisant les ingrédients derrière une boîte, etc. Plus il y a de plaisir, plus vous passez du temps de qualité avec votre enfant et plus vous renforcez vos liens. Bref, il n’y a que du bon dans le plaisir.

Clé no 4 : Respecter le style d’apprentissage, le rythme et les capacités de votre enfant

Visuel, auditif ou kinesthésique. Connaissez-vous le style d’apprentissage de votre enfant ? Le savoir vous aidera à le diriger vers des méthodes de révision qui seront optimales pour lui et qui garderont sa motivation au top.

Lent ou rapide. Connaître le rythme d’apprentissage de votre enfant vous aidera à adapter la quantité de matière à réviser. Pour les enfants qui ont un rythme lent, on coupe pour réviser uniquement l’essentiel ou on divise la séance de travail en plusieurs courtes périodes. Pour un enfant au rythme plus rapide, on peut se permettre de déborder de ce qui a été vu en classe, car s’il revoit les notions qu’il a déjà comprises, il va s’ennuyer.

Enfin, en tant que parent, il est essentiel d’avoir des attentes réalistes. Ce que vous voulez pour votre enfant dépasse peut-être ses capacités. Des attentes réalistes diminuent considérablement la pression qui, une fois reléguée au dernier plan, permet à la motivation d’être au premier plan.

Quoi de plus motivant que de réviser son français en lisant une histoire personnalisée avec le nom de votre enfant ? Voilà quelques histoires qui sauront enflammer son imaginaire :

 

Avant la pandémie, nos enfants « avocats de la défense » manquaient d’arguments pour plaider leur cause de temps d’écran supplémentaire. Mais lors du confinement, tous les arguments leur ont été offerts sur un plateau d’argent pour se bâtir une défense de béton, puisque tout (école, loisir, vie sociale) se passait devant un écran. Résultat : de plus en plus de parents se trouvent à bout d’arguments et maudissent les écrans qui rendent leur enfant irritable, anxieux, renfermé… bref méconnaissable.

Stéphanie Dionne, facilitatrice à l’ère du numérique, coach professionnelle en PNL et fondatrice de l’entreprise La famille de ma vie, mentionne que ce ne sont pas les écrans qui « démonisent » les enfants, mais la difficulté à s’observer quand quelque chose modifie leur comportement.

Le défi n’est donc pas numérique, il ne l’a jamais réellement été. Le défi est d’abord et avant tout relationnel et humain. Cela signifie que pour développer une relation saine et équilibrée avec les écrans, il faut d’abord entretenir une relation saine et équilibrée, en tant que parents, avec ses enfants.

L’experte partage avec vous 4 étapes pour guider votre enfant à développer une relation saine et équilibrée avec les écrans en créant d’abord une relation saine et équilibrée avec eux.

 

Étape 1 : définir un cadre

« Go ! Utilise ta tablette de façon saine et équilibrée. » Si vous dites ça à votre enfant, il vous regardera d’un air perplexe et perdu. Il a besoin de vous pour définir un cadre, pour le guider.

Comment définit-on un cadre, demanderez-vous ? Il se définit avec :

 

 

 

Étape 2 : rédiger un contrat

Un contrat parent-enfant est un outil concret qui facilite la communication avec les jeunes autour de l’utilisation des écrans. Contextualisez le contrat à la manière d’une lettre dans laquelle vous nommerez :

Besoin d’inspiration pour rédiger un contrat? .

 

Étape 3 : communiquer lors du non-respect d’une règle du contrat

Prenons l’exemple du youtubeur au langage peu glorieux. Vous constatez que lorsque votre enfant de 9 ans l’écoute, il devient irrespectueux envers vous.

  1. Nommer les faits
    Vincent, as-tu remarqué que tu deviens d’être irrespectueux envers moi et que, comme par hasard, ce soit juste après avoir écouté des vidéos de ton youtubeur ? J’ai observé que ça se produisait très souvent. C’est arrivé hier aussi avec ta sœur.

 

  1. Nommer ce que vous souhaitez en lien avec vos valeurs.
    Parce que le respect est une valeur importante de la famille qui fait partie de notre contrat, je souhaite que tu t’exprimes respectueusement.

 

  1. Questionner votre enfant
    Crois-tu que le contenu de ce youtubeur soit bon pour toi ? Selon toi, quel contenu est approprié ? Quel contenu ne l’est pas?

 

  1. Écouter votre enfant
    Ce type de questions le portera à la réflexion et à l’introspection. Vous lui faites le cadeau d’apprendre à s’observer. Écoutez ses réflexions pour ensuite passer à la dernière étape.

 

  1. Statuer
    Selon ses réflexions et votre contrat, vous pourrez statuer sur une décision, comme lui demander de vous montrer d’autres youtubeurs et de choisir avec lui lesquels il peut écouter. Si vous décidez qu’il n’a plus le droit d’écouter son youtubeur, il est possible qu’il pique une crise. Vous devrez la tolérer, même si vous culpabilisez. Ce que votre enfant ressent lui appartient. Une fois qu’il se sera calmé, discutez à nouveau avec lui. Vous serez surpris de découvrir que derrière la crise se cachait un enjeu humain qui n’avait probablement rien à voir avec l’interdiction d’écouter son youtubeur.

Communiquer de la sorte démontre à votre enfant que vous n’êtes pas contre lui, mais avec lui. Un rapport de confiance s’installera peu à peu et communiquer sera plus facile. Cerise sur le gâteau : votre enfant vous donnera de plus en plus le privilège de le guider.

 

Étape 4 : développer l’autonomie

Cette étape résulte des 3 précédentes, mais surtout de la première. Sachez que vous ne nuirez jamais au développement de l’autonomie de votre enfant en l’encadrant. Plus le temps passera, moins vous aurez besoin de superviser le temps d’écran et d’intervenir. Et un jour, alors qu’il aura gagné votre confiance et développé son autonomie, il gérera lui-même son utilisation des écrans en respectant les règles de votre contrat.

Voilà donc les 4 étapes qui vous mèneront de parent démuni à parent outillé face aux écrans.

 

Chez Ton livre Ton histoire, on veut donner la piqûre de la lecture aux enfants afin qu’ils cultivent leur imaginaire et leur créativité. Quelques suggestions de livres personnalisés pour vous inspirer :

La culpabilité. Cette satanée culpabilité ! Elle est diaboliquement insidieuse. Elle s’immisce dans nos moindres failles pour nous faire sentir un mauvais parent, un mauvais amoureux ou un mauvais employé. Résultat : on se sent paralysé, pris au piège, comme si l’on trainait quelque chose de trop lourd.

Heureusement, chez Ton Livre Ton Histoire, nous pouvons compter sur de nombreuses personnes-ressources, dont une qui sait exactement quoi faire pour faire diminuer, voire disparaître, le sentiment de culpabilité. On pourrait même dire qu’elle en a fait une spécialité ! Son nom : Karène Larocque, ex-psychologue, experte et conférencière en santé psychologique et fondatrice de Simplement Humain.

Elle vous partage aujourd’hui 3 astuces qui vous aideront à en finir une fois pour toutes avec la culpabilité.

 

Astuce no 1 : répondre à voix haute à sa petite voix intérieure

Une petite voix intérieure passe son temps à vous bombarder de critiques :

Avec ce genre d’autocritiques, le sentiment de culpabilité n’est jamais bien loin. La meilleure façon de clouer le bec à notre critique intérieur est de lui répondre à voix haute. Donc, lorsque cette voix se fait entendre, répondez-lui ce qui vous passe par la tête. Par exemple : « Hey ! Ça suffit : laisse-moi tranquille ! » Si votre voix vous dit un truc dégradant, répondez par son contraire : « Non, je ne suis pas stupide. Je suis intelligent. »

En quelques semaines à peine, vous serez surpris de constater combien cette voix enquiquineuse disparaîtra petit à petit.

 

Astuce no 2 : aller en cours d’appel avec son juge intérieur

Chaque humain fonctionne selon un code de lois personnelles qu’il s’est créé selon son éducation, sa religion, son environnement, etc. Pour faire respecter nos lois, nous nous sommes créé un juge intérieur rigide, dont le rôle consiste à faire respecter nos lois, coûte que coûte.

Donc, dès que vous ne respectez pas une loi, votre juge intérieur ne se pose aucune question. Il l’applique et vous envoie un signal de culpabilité pour ne pas avoir l’avoir respectée. La loi, c’est la loi !

Disons qu’une de vos lois est qu’il faut toujours aider les gens qui en ont besoin. Ainsi, la fois où vous avez choisi de vous reposer au lieu d’aider un ami, le juge a voulu vous faire respecter la loi et vous a envoyé un signal de culpabilité.

Voilà ce que vous devez faire dans un tel cas : n’acceptez pas le verdict du juge et organisez-vous une cour d’appel intérieure afin de revendiquer votre défense en identifiant deux choses :

Il n’en faut pas plus pour calmer votre juge intérieur et lui inspirer la clémence. Cette démarche permet aussi de constater que vos lois sont dépassées ou exagérées. Vous pourrez ainsi modifier votre loi pour qu’elle évolue. Votre loi amendée pourrait donc être : il faut toujours aider les gens qui en ont besoin d’aide lorsque je suis disposé à le faire.

 

Astuce no 3 : tolérer la culpabilité quand on se priorise

« Me prioriser ? Jamais ! Je me sens tellement coupable quand je prends du temps pour moi. »

Pourquoi tant de gens se sentent-ils coupables de se prioriser ? Peut-être parce qu’ils ont une loi intérieure du genre « les autres doivent toujours passer avant moi » et que le juge s’assure de la faire appliquer. Toutefois, cette loi est un non-sens. On sait tous que dans un avion en dépressurisation, on doit d’abord mettre son masque d’oxygène avant d’aider son enfant à mettre le sien.

Alors, comment arriver à se prioriser sans se sentir coupable ? C’est simple et pas si simple à la fois : vous devez traverser le tunnel de culpabilité. Pour y arriver, vous devrez apprendre à tolérer la culpabilité.

La prochaine fois que vous voudrez vous prioriser (suivre un cours de Zumba, aller souper avec les copines, vous faire masser…), endurez la culpabilité au moins 30 minutes. La fois suivante, la culpabilité devrait apparaître après 30 minutes. Cette fois-là, tolérez-la 10, 20 ou 30 minutes de plus. Et ainsi de suite jusqu’à ce que vous ne la ressentiez plus.

Se prioriser, c’est comme développer sa flexibilité : vous devez tolérer l’inconfort pour gagner en souplesse.

Un jour, vous aurez traversé le tunnel. Vous serez fier d’être la priorité no 1 de votre vie et, surtout, de vous respecter. Ne soyez pas étonné de déranger les gens autour de vous en cours de traversée. Vous devrez tolérer leur réaction (mécontentement, colère, jalousie, etc.), qui est le fruit de ce changement chez vous.

Voilà donc le moment de mettre fin à la culpabilité en même temps que nous mettons le point final à cet article. En terminant, si vous vivez avec la culpabilité que vos enfants passent trop de temps devant des écrans, nous avons la solution pour vous chez Ton Livre Ton Histoire : des livres d’histoires personnalisables pour allumer l’imagination de vos tout-petits et petits dont:

Coucou! Me voilà! qui prépare votre enfant à devenir un grand frère ou une grande sœur.

L’apprenti chevalier, qui transporte votre enfant dans une quête où l’entraide est la clé.

Un mystérieux cadeau, qui transporte votre enfant dans une folle aventure autour du monde.

Un peu plus sur Karène
Ex-psychologue, elle a quitté la profession après 17 ans. Plutôt que de travailler à faire disparaître les problèmes psychologiques, elle a décidé de déployer son énergie à faire apparaître la santé psychologique. Elle a alors fondé Simplement Humain. Sa nouvelle mission : transmettre au plus grand nombre d’humains possible des informations justes et des outils concrets et efficaces pour prendre soin de leur santé psychologique.

Vous avez l’impression d’avoir fait le tour des activités à faire avec les enfants et votre créativité est en panne ? L’équipe de Ton Livre Ton Histoire vous propose des activités intérieures et extérieures qui mettront du pep dans votre semaine de relâche.

 

Un fort multicolore

Qui a dit que les forts de neige doivent obligatoirement être blancs ? Pour mettre un brin de folie à cette activité qui se perpétue de génération en génération, il suffit d’ajouter de la poudre de holi à la neige pour confectionner un fort multicolore. La poudre de holi est cette poudre fine et hautement colorée qui est souvent utilisée dans les festivals en Inde ou lors du fameux événement Color me Rad.

Activité intérieure préalable : créer de la poudre de holi maison

Voici une recette pour créer votre poudre de holi.

Ingrédients

Prévoir plusieurs grands bols à mélanger et plaques à biscuits.

Préparation

Mélangez la farine de maïs à l’eau jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux, comme une crème anglaise. Ajoutez ensuite le colorant alimentaire et mélangez à l’aide d’une cuillère ou de vos mains (avec des gants préférablement pour ne pas vous tacher). Plus vous ajoutez de colorant, plus la couleur sera vive.

Étalez le mélange sur une plaque à biscuits en une couche mince et uniforme, puis mettez au four pendant 30 minutes à 350° F en laissant la porte du four entrouverte pour laisser s’échapper l’humidité. Le mélange est sec lorsque des fissures se sont dessinées à sa surface.

Finalement, écrasez, battez, aérez toute la poudre séchée à la main, dans un mélangeur ou un robot culinaire jusqu’à l’obtention d’une poudre fine et légère. Conservez la poudre dans des pots Masson ou des sachets hermétiques.

Répétez les étapes pour toutes les couleurs.

Activité extérieure : construire le fort de neige

Attendez une journée où de beaux flocons de neige collants tombent. Puis, en construisant votre fort, vous pouvez mélanger la poudre à la neige pour ensuite créer les blocs de neiges colorés, ou bien ériger entièrement le fort pour ensuite le saupoudrer de couleur. Des heures de plaisirs colorés garanties !

Vous n’avez pas envie de confectionner la poudre vous-même ? Procurez-vous une poudre qui ressemble à la poudre de holi : le Kool-Aid ! En plus d’être colorée, la neige aura bon goût (vous savez, pour les enfants qui ne peuvent s’empêcher de manger la belle neige blanche fraîchement tombée du ciel).

 

Peinture sur la neige

Pourquoi ne pas amener à l’extérieur une activité qui habituellement se réalise à l’intérieur ? Imaginez créer des œuvres d’art sur la neige ou même colorer vos bonshommes de neige avec de la peinture faite maison non toxique et biodégradable !

Activité intérieure préalable : créer la peinture

Vous aurez besoin de bouteilles style « pipette » ou vous pouvez récupérer vos bouteilles de ketchup ou de moutarde. Voilà donc une recette de peinture maison.

Ingrédients

Préparation

Mélangez la même quantité de farine et d’eau (par exemple, 2 tasses de farine et 2 tasses d’eau). Si le mélange est trop épais, ajoutez de l’eau jusqu’à ce que la consistance ressemble à celle de la peinture. Ajoutez le colorant et mélangez bien. Mettez le mélange dans une bouteille de style pipette. Répétez pour chaque couleur.

Activité extérieure : créer les œuvres sur la neige

Sortez avec vos bouteilles de peinture maison et « tapez » la neige en forme de carré ou de rectangle comme pour créer des toiles. Comme si vous vouliez dessiner avec du ketchup, peinturez sur la neige tapée.

 

Tic-tac-toe de glace dans la neige

Toute la famille s’amusera à jouer au tic-tac-toe avec des pièces en glace colorée.

Activité intérieure préalable : créer les pièces du tic-tac-toe en glace

Pour créer les pièces de glace, vous aurez besoin de couvercles de margarine.

Ingrédients

Préparation 

Pour créer les pièces de glace, vous pouvez choisir 5 couvercles d’une même taille (les X) et 5 autres d’une autre taille (les cercles). Prenez autant de plaques à biscuits que nécessaire et disposez les couvercles au fond. Avec le colorant alimentaire et l’eau, faites deux mélanges d’eau de couleur différente (par exemple, un mélange d’eau bleue et un mélange d’eau rouge). Remplissez 5 couvercles d’eau de la première couleur. Faites la même chose avec le mélange d’eau de l’autre couleur. Congelez le tout. Puis, démoulez les pièces de glace et conservez au congélateur jusqu’à ce que vous soyez prêt à vous amuser à l’extérieur.

Activité extérieure : jouer au tic-tac-toe de glace dans la neige

Avec vos pieds ou un bâton, tracez dans la neige un jeu de tic-tac-toe et jouez avec vos pièces de glace colorée. Plaisir assuré !

 

Des sculptures de neige lumineuses

Vous connaissez l’événement FestiLumière qui se déroule à l’Aquarium de Québec ? Un événement haut en couleur au cours duquel on peut admirer des sculptures illuminées. Comme l’événement n’aura pas lieu cette année, on vous propose de créer votre propre FestiLumière dans votre cour.

Activité intérieure préalable : créer des formes avec des « glow sticks »

Procurez-vous des tubes lumineux (glow sticks) en grande quantité. Prévoyez les sculptures de neige que vous réaliserez avec les enfants et créez des formes qui les complémenteront avec les tubes lumineux.

Activité extérieure : créer les sculptures et les décorer des formes en tubes lumineux

Lors d’un bel après-midi, sortez avec les enfants et créez vos belles sculptures de neige. Vous mériterez ensuite une pause chocolat chaud et guimauves. À la nuit tombée, décorez vos sculptures avec vos formes en tubes lumineux que vous casserez pour que jaillisse la lumière. Pourquoi ne pas agrémenter le tout d’une musique féérique ? Invitez vos voisins à venir admirer vos œuvres (en respectant la distanciation, bien sûr !).

Après votre festival, conservez vos tubes lumineux. Il y a une multitude de bricolages à réaliser avec les tubes lorsqu’ils ne brillent plus. Il suffit de faire une petite recherche sur le web pour s’inspirer.

L’équipe de Ton Livre Ton Histoire vous souhaite une merveilleuse relâche en famille. Profitez-en pour vous créer des souvenirs impérissables. Et rappelez-vous : il n’y a rien de mieux pour terminer une journée d’activités qu’une histoire… surtout si elle est personnalisée !

Découvrez 3 de nos populaires histoires personnalisables dont:

L’école des pirates, qui transportera vos enfants dans une aventure fantastique sur l’Île du Savoir (version pour enfants préscolaires aussi disponible).

La petite cabane au creux de mon coeur, qui accompagne votre enfant dans le deuil d’un être cher. 

Vers l’école, je m’envole, qui prépare votre enfant pour une rentrée à la maternelle tout en douceur. 

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Chaque livre est conçu sur mesure et avec amour dans notre atelier à St-Jean-sur-Richelieu

Campagne de financement École – Garderie – Organisme

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