La culpabilité. Cette satanée culpabilité ! Elle est diaboliquement insidieuse. Elle s’immisce dans nos moindres failles pour nous faire sentir un mauvais parent, un mauvais amoureux ou un mauvais employé. Résultat : on se sent paralysé, pris au piège, comme si l’on trainait quelque chose de trop lourd.
Heureusement, chez Ton Livre Ton Histoire, nous pouvons compter sur de nombreuses personnes-ressources, dont une qui sait exactement quoi faire pour faire diminuer, voire disparaître, le sentiment de culpabilité. On pourrait même dire qu’elle en a fait une spécialité ! Son nom : Karène Larocque, ex-psychologue, experte et conférencière en santé psychologique et fondatrice de Simplement Humain.
Elle vous partage aujourd’hui 3 astuces qui vous aideront à en finir une fois pour toutes avec la culpabilité.
Une petite voix intérieure passe son temps à vous bombarder de critiques :
Avec ce genre d’autocritiques, le sentiment de culpabilité n’est jamais bien loin. La meilleure façon de clouer le bec à notre critique intérieur est de lui répondre à voix haute. Donc, lorsque cette voix se fait entendre, répondez-lui ce qui vous passe par la tête. Par exemple : « Hey ! Ça suffit : laisse-moi tranquille ! » Si votre voix vous dit un truc dégradant, répondez par son contraire : « Non, je ne suis pas stupide. Je suis intelligent. »
En quelques semaines à peine, vous serez surpris de constater combien cette voix enquiquineuse disparaîtra petit à petit.
Chaque humain fonctionne selon un code de lois personnelles qu’il s’est créé selon son éducation, sa religion, son environnement, etc. Pour faire respecter nos lois, nous nous sommes créé un juge intérieur rigide, dont le rôle consiste à faire respecter nos lois, coûte que coûte.
Donc, dès que vous ne respectez pas une loi, votre juge intérieur ne se pose aucune question. Il l’applique et vous envoie un signal de culpabilité pour ne pas avoir l’avoir respectée. La loi, c’est la loi !
Disons qu’une de vos lois est qu’il faut toujours aider les gens qui en ont besoin. Ainsi, la fois où vous avez choisi de vous reposer au lieu d’aider un ami, le juge a voulu vous faire respecter la loi et vous a envoyé un signal de culpabilité.
Voilà ce que vous devez faire dans un tel cas : n’acceptez pas le verdict du juge et organisez-vous une cour d’appel intérieure afin de revendiquer votre défense en identifiant deux choses :
Il n’en faut pas plus pour calmer votre juge intérieur et lui inspirer la clémence. Cette démarche permet aussi de constater que vos lois sont dépassées ou exagérées. Vous pourrez ainsi modifier votre loi pour qu’elle évolue. Votre loi amendée pourrait donc être : il faut toujours aider les gens qui en ont besoin d’aide lorsque je suis disposé à le faire.
« Me prioriser ? Jamais ! Je me sens tellement coupable quand je prends du temps pour moi. »
Pourquoi tant de gens se sentent-ils coupables de se prioriser ? Peut-être parce qu’ils ont une loi intérieure du genre « les autres doivent toujours passer avant moi » et que le juge s’assure de la faire appliquer. Toutefois, cette loi est un non-sens. On sait tous que dans un avion en dépressurisation, on doit d’abord mettre son masque d’oxygène avant d’aider son enfant à mettre le sien.
Alors, comment arriver à se prioriser sans se sentir coupable ? C’est simple et pas si simple à la fois : vous devez traverser le tunnel de culpabilité. Pour y arriver, vous devrez apprendre à tolérer la culpabilité.
La prochaine fois que vous voudrez vous prioriser (suivre un cours de Zumba, aller souper avec les copines, vous faire masser…), endurez la culpabilité au moins 30 minutes. La fois suivante, la culpabilité devrait apparaître après 30 minutes. Cette fois-là, tolérez-la 10, 20 ou 30 minutes de plus. Et ainsi de suite jusqu’à ce que vous ne la ressentiez plus.
Se prioriser, c’est comme développer sa flexibilité : vous devez tolérer l’inconfort pour gagner en souplesse.
Un jour, vous aurez traversé le tunnel. Vous serez fier d’être la priorité no 1 de votre vie et, surtout, de vous respecter. Ne soyez pas étonné de déranger les gens autour de vous en cours de traversée. Vous devrez tolérer leur réaction (mécontentement, colère, jalousie, etc.), qui est le fruit de ce changement chez vous.
Voilà donc le moment de mettre fin à la culpabilité en même temps que nous mettons le point final à cet article. En terminant, si vous vivez avec la culpabilité que vos enfants passent trop de temps devant des écrans, nous avons la solution pour vous chez Ton Livre Ton Histoire : des livres d’histoires personnalisables pour allumer l’imagination de vos tout-petits et petits dont:
Coucou! Me voilà! qui prépare votre enfant à devenir un grand frère ou une grande sœur.
L’apprenti chevalier, qui transporte votre enfant dans une quête où l’entraide est la clé.
Un mystérieux cadeau, qui transporte votre enfant dans une folle aventure autour du monde.
Un peu plus sur Karène
Ex-psychologue, elle a quitté la profession après 17 ans. Plutôt que de travailler à faire disparaître les problèmes psychologiques, elle a décidé de déployer son énergie à faire apparaître la santé psychologique. Elle a alors fondé Simplement Humain. Sa nouvelle mission : transmettre au plus grand nombre d’humains possible des informations justes et des outils concrets et efficaces pour prendre soin de leur santé psychologique.